Les Jardins de la FRUITgalité est un projet de polyculture maraîchère et fruitière qui s’inspire des principes de la permaculture.
Le pic du pétrole serait-il de retour ?
Dans son rapport annuel 2018, la très conservatrice Agence Internationale de l’Énergie …
1) nous confirme que le pic mondial de pétrole conventionnel est bien passé : en 2008 selon ce rapport.
2) nous annonce que la production issue des pétroles dits « de schiste » devra tripler d’ici les six prochaines années afin de combler le déclin des pétoles conventionnels… alors que l’industrie du pétrole « de schiste » ne rapporte toujours pas d’argent, que les investisseurs montrent des signes d’impatience…et que les découvertes ne cessent de diminuer.
Tout ceci est bien expliqué dans le blog de Matthieu Auzanneau (blog supporté par le journal Le Monde) que ce dernier vient de réinvestir après deux ans d’absence (il est depuis quelques années le bras droit de Jean-Marc Jancovici en tant que directeur du Think Tank The Shift Project).
La conférence correspondante de Matthieu Auzanneau .
Climat et pergélisol
De nouvelles données scientifiques démontrent que les quatre dernières années ont été les plus chaudes enregistrées. La température mondiale moyenne est aujourd’hui supérieure de 1,1 °C par rapport à la situation qui prévalait avant l’ère industrielle.
La fonte appréhendée du pergélisol qui couvre 25 % des régions nordiques devrait libérer des quantités très importantes de GES, dont du méthane. Ce pergélisol, qui a déjà commencé à fondre en raison des bouleversements climatiques, contiendrait au moins l’équivalent de 15 années d’émissions de GES mondiales.
Carte des émissions de CO2 importées/exportées via les marchandises
Plus un État est bleu, plus il émet de CO2 pour les autres. Plus il est rouge, plus il laisse d’autres États contribuer au changement climatique pour lui.
En France, les importations sont le premier contributeur au changement climatique (!!!)
Donc :
1. Il est un peu facile de jeter la pierre aux Chinois pour le changement climatique. S’ils ont une indéniable responsabilité (comme nous tous), une partie de leurs émissions de CO2 nous est imputable.
2. Lutter contre le dérèglement climatique ne peut s’affranchir d’un effort de sobriété dans notre consommation générale. (…) Si nous ne nous modérons pas, nous n’avons strictement aucune chance d’endiguer le changement climatique.
Les pesticides «néonics» menacent les fondations de la biodiversité
Une quinzaine de scientifiques internationaux ont analysé plus de 500 études parues en trois ans et concluent : les néonicotinoïdes sont toxiques pour d’autres invertébrés, comme les vers de terre, et pour les invertébrés aquatiques. Les abeilles furent en quelque sorte des lanceuses d’alerte.
Parce que ces insectes sont à la base de la chaîne alimentaire, ils créent un effet domino : «C’est hélas à mettre dans la perspective de la sixième extinction des espèces qui se produit à grande vitesse sur la planète.(…) Les pesticides détruisent la base de la chaîne alimentaire, les fondations mêmes de la biodiversité sur terre. » affirme le chercheur Jean-Marc Bonmatin.
Les néonicotinoïdes ont aussi des effets sur l’humain, notamment reconnus par l’Autorité européenne de sécurité des aliments. La liste de ses effets commence à s’allonger : cancérogènes, perturbateurs endocriniens, liés au spectre de l’autisme.
«(…) ils présentent des niveaux de toxicité jamais égalés. Ils sont plus de 5000 fois plus toxiques que ne l’était le DDT dans les années 1970, par exemple »
Au Québec, en 2015 et 2016, des néonicotinoïdes ont été détectés dans 100% des échantillons prélevés.
Voir l’article original du Devoir (19 sept 2017) pour plus de précisions ainsi que quelques alternatives.
La population de la moitié des espèces animales canadiennes s’est effondrée au cours des 40 dernières années prévient une nouvelle étude.
L’étude explique que les déclins de population sont causés par des facteurs qui commencent à être bien connus : la perte d’habitat, les changements climatiques, les espèces envahissantes et la pollution.
Ces espèces ont perdu 83 % de leurs individus entre 1970 et 2014, selon le rapport dévoilé jeudi par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le déclin des espèces protégées par une loi fédérale a été comparable à celui des espèces non protégées.
La loi n’est possiblement plus le meilleur outil pour protéger la faune, puisque les espèces en déclin sont trop nombreuses pour qu’on puisse les protéger individuellement. Il faut plutôt examiner tout l’écosystème.
Le président du WWF termine : « Même pour nous, ces résultats sont stupéfiants. Il s’agit de déclins exceptionnellement sérieux. Il faut intervenir de toute urgence. »
Le Devoir, 14 sept 2017
L’utilité des pesticides déboulonnée par l’ONU
«Alors que l’industrie des pesticides affirme que ses produits sont essentiels pour assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale en pleine croissance, un nouveau rapport de l’ONU conclut qu’il s’agit carrément d’un mythe. Qui plus est, ces produits toxiques posent des risques majeurs pour la santé et l’environnement. »